Las Aves

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Biographie

Las Aves est un gang du futur. Mystérieux, avant-gardiste. Leur premier album, « Die In Shanghai », en est le manifeste brûlant, révélant l’existence d’une pop résolument nouvelle. Tenues blanches, tatouages, imagerie Arty posent les codes d’une musique à la troublante modernité. Pour cet album, la bande a recruté des partenaires de choix : Le visionnaire Dan Levy (moitié du duo The Do) pour la production, l’artiste indonésien Ferry Gouw (le cerveau graphique derrière Major Lazer) qui a dessiné leur emblème doré, le peintre hyperréaliste Jacques Parnel pour la réalisation de la pochette, ainsi que le réalisateur américain Focus Creeps (Arctic Monkeys, Trash Talk, King Krule) pour les clips.

« Nous avons une idée très précise de ce que doit être notre musique, tant au niveau sonore que visuel. Tous les gens avec qui on a travaillé sont des artistes qu’on admire, qui ont une vision unique et inventive. » Est ainsi né un album ambitieux, attaché à brouiller les pistes, où l’intelligence musicale côtoie l’énergie brute d’une émotion incarnée. Art Pop, Future Rock, Heavy R’n’B, il faudrait inventer une dénomination pour qualifier cet opus novateur, dont les 11 titres font mouche à chaque écoute. L’album ouvre ses portes métallisées sur l’obsédant « Leo », véritable furie hybride et accrocheuse, mêlant minimalisme électrique et émotion pure. Puis arrive « Die In Shanghai », brûlot éponyme qui prône la nécessité de prendre sa liberté envers et contre tous, même si comme le clame la chanteuse dans un « N.E.M. » aux accents hip-hop, la personnalité peut être double, et l’ombre de soi projetée dans un surnom cryptique. D’ailleurs, toute la musique de Las Aves semble hurler qu’elle est différente elle aussi, ne se rattachant à aucune mode, ne s’autorisant aucune facilité.

« On joue une musique complexe, mais que l’on veut accessible et immédiate. Grâce à des artistes tels que David Bowie, Odd Future ou Portishead, on s’est rendu compte qu’un morceau pouvait être étrange, rempli d’expérimentations et toucher un maximum de gens. Et c’est exactement ce qu’on a voulu faire avec cet album, amener quelque chose d’extra-terrestre dans une écriture définitivement pop ». Et la pop de Las Aves se réinvente de piste en piste. Côtoyant le Trip-Hop sur « Heartbeats », s’amusant d’un R’n’B conquérant sur « Perfect Mess » ou réinventant un rock vaporeux et ultra moderne sur « Blue », chaque morceau semble mettre le doigt là où l’on ne l’attend pas, creusant des sillons encore inconnus dans une musique du futur.

Paradoxalement, lorsque le groupe monte sur scène, il joue alors comme si demain n’existait pas. Leur présence bouillonnante donne une autre dimension aux hymnes de l’album, soudainement transformés en créatures mutantes écrasant tout sur leur passage. Impossible de résister à cette énergie enflammée, impossible de ne pas vivre cette communion électrique qui a fait leur réputation et qui les mènera cette année sur les plus grands festivals de France et d’Europe (Printemps de Bourges, Eurockéennes, Vieilles Charrues, Garorock, Sound City, Sziget Festival….).

Et si la fusée semble lancée, personne ne sait sur quelle planète habitent ces quatre-là. Et c’est tant mieux.